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Résumé

Un jeune homme tue sans le vouloir une vieille comtesse à qui il aurait souhaité arracher le secret qui permet de gagner au jeu. Sa conscience le harcèle : « Tu es l'assassin de la vieille ! », et la morte revient, car si la dame de pique est bien une carte, elle reste aussi une figure de femme... Cette brève histoire d'une obsession fatale, Pouchkine l'écrit dans le village de Boldino, à l'automne de 1833. Trois ans plus tôt, c'était déjà à Boldino que l'écrivain avait décidé de conter désormais des histoires en prose, et non plus en vers. Il s'était alors cherché un prête-nom et avait inventé Ivan Petrovitch Belkine, un brave gentilhomme de campagne, lequel d'ailleurs se serait borné à mettre par écrit les histoires qu'il avait ouï dire à diverses personnes. Jeu de masques. Prétexte à essayer tous les tons. Du fantastique à la fantaisie, du sentimental à la tragédie, de la moquerie à la compassion. Prétexte à essayer toutes les techniques : métamorphose des narrateurs, maniement virtuose des points de vue... Cinq nouvelles, cinq miniatures écrites en moins d'un mois.
Traduction de Dimitri Sesemann.
Préface et notes de Jean-Louis Backès.
Ce volume comporte La Dame de pique et Les Récits de feu Ivan Petrovitch Belkine : « Le coup de pistolet », « La tempête de neige », « Le marchand de cercueils », « Le maître de poste » et « La demoiselle paysanne ».

 

 

Au début du XIXe siècle, la littérature russe est encore balbutiante. Il lui manque un Shakespeare, un Cervantès ou un Pétrarque. Pouchkine va combler ce vide à lui seul. Pour la poésie, avec Rouslan et Lioudmila (1820), le théâtre avec Boris Godounov et la nouvelle avec Les Récits de feu Ivan Pétrovitch Bielkine (1830). À 31 ans, il jette les fondements de toute l'histoire littéraire russe, dont les plus illustres figures, de Lermontov à Gorki, ne cesseront de s'inspirer. Si la vie de Pouchkine, mort en duel à 38 ans, frappe par son éclat romantique, son écriture, et sa prose en particulier, est empreinte d'un sobre classicisme. À la fois élégante, chatoyante, et discrètement teintée d'une douce ironie, elle s'attache aux petites gens comme aux grands seigneurs, éclaire les profondeurs de l'âme par petites touches subtiles, avec une simplicité, une sensibilité et une perfection artistique inégalées. --Scarbo

" La porte s'ouvrit...Une femme en blanc avança de son pas glissant et se dressa devant li ; Hermann reconnut la comtesse. - Je suis venue chez toi contre mon gré, dit-elle d'une voix ferme, mais il m'a été ordonné d'exaucer ta requête. Le trois, le sept et l'as gagneront d'affilée, mais tu dois miser une seule carte par jour et ne plus jamais jouer de ta vie ensuite. " - Peu après la publication de La Dame de pique, le 7 avril 1834, Pouchkine note dans son Journal : " Ma dame de pique est fort à la mode.
Les joueurs pontent sur le trois, le sept et l'as... " -

La dame de pique, Les récits de feu Ivan Petrocitch Belkine - A. Pouchkine

SKU : 9782253039273
1,10€Prix
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